Conception objet et Les bibliothèques

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Conception objet

Tous les constituants (fichiers, programmes, écrans et autres) d’un système IBM i sont considérés comme un objet. 

Chaque objet sera qualifié par trois propriétés qui le rendront unique sur un même OS :

• Son Nom
• Sa Bibliothèque
• Son Type

Le nom fait en général 10 caractères pour les objets OS400 mais ce n’est pas une règle. La bibliothèque correspond par analogie à Windows à un répertoire (sans notion de sous-répertoire). Le type qualifie l’objet.

Le type conditionne la façon dont l’objet sera manipulé par le système.C’est une notion importante. Par exemple plusieurs objets ayant le nom TEST peuvent être stockés dans la bibliothèque W3F. Par contre il ne pourra y avoir qu’un seul objet de type fichier qui pourra cohabiter avec un seul objet TEST de type programme….

A noter aussi que cette orientation objet a comme avantage non négligeable d’offrir une meilleure protection aux virus. En effet, pour introduire un virus il se cache souvent derrière des données puis se « métamorphose » en programme exécutable. Avec cette orientation objet il est impossible de transformer un objet, cela permet donc une meilleure protection.

On ne peut pas changer le type d'un fichier dans IBM,

Les bibliothèques

D’une façon générale et par convention tous les objets dont le nom commencent par la lettre Q sont des objets liés au système, il est donc très fortement déconseillé d’utiliser le Q en première lettre..

L’organisation des emplacements appelés Bibliothèque (library) sur l’IBM i n’est pas hiérarchique (par opposition à l’environnement Windows). Par contre l’espace disque est structuré sous forme de liste de  bibliothèques triées. Cette liste et son ordre étant déterminés selon les critères que vous choisissez.

Exemple de liste : 

• 10 Mabib
• 20 TaBib
• 30 SaBib 

Lorsque vous exécutez une commande le système recherchera les objets nécessaires en premier dans Mabib, puis Tabib puis Sabib.

Il y a 3 niveaux de bibliothèque dans la liste de bibliothèque.

• Le premier est le niveau système, il est donc commun à toute personne qui se logue sur la machine et tout travail qui commence. Il est identifié comme *SYSLIBL. C’est une valeur système (par analogie à Windows on pourrait appeler cela une clé de registre) qui s’appelle QSYSLIBL.
• Le second niveau est celui de la bibliothèque courante, il est identifié comme *CURLIB. Ce paramétrage peut se changer et il va dépendre de votre profil utilisateur (entre autres). 
• La dernière partie est la partie utilisateur de la liste des bibliothèques. Elle sera donc définie pour un utilisateur (ou un travail) et pourra être changée en cours de session. Comme pour la partie système de la liste des bibliothèques elle est prédéfinie dans une variable système qui est nommé QUSRLIBL

Une application intéressante de cette liste de bibliothèque est la mise en ligne d’un environnement de production ou de test. Par exemple vous avez une bibliothèque de production pour les programmes qui va s’appeler PRODPGM, puis une bibliothèque de production pour les fichiers qui va s’appeler PRODFIC.

Vous pouvez créer une bibliothèque de test pour les fichiers TESTFIC qui contiendra la réplication des fichiers de données de PRODFIC. A l’exécution de votre programme de test si vous mettez en priorité la biblio TESTFIC c’est les données de test qui seront impactées.

DSLIBL : bibliothèque système